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Nos étapes en UruguayPour aller de Guatemala Ciudad à Panajachel, deux manières : Un shuttle, en fait un minibus privé affrété par des agences de voyages ou même des hotels.
On se retrouve entre touristes et on ne se mélange pas avec les autochtones qui, eux, empruntent les bus publics.
Nous, on choisi le bus public.
On voyage avec les locaux. On aime ça. Et en prime on se dispense d'entendre parler anglais pendant deux heures, car la plupart des touristes sont les neveux à tonton Sam ou des Israeliens
Autre point important, le prix. 16 € pour le shuttle, 3 € pour le public. Bon, c'est rustique et c'est tape cul, mais, on s'adapte.
On arrive a Panajachel un gros bourg sur les bords du lac Atitlan, un lac volcanique a 1500 mètres d'altitude.
On dépose nos affaires à notre hôtel et nous faisons connaissance d'une partie du village.
C'est typique et dépaysant.
On nous répète qu'ici c'est parfaitement sécurisé.
Il est prevu que nous passions ici deux jours pleins. Le premier, visite des bords du lac. Cest beaucoup dire car il n'est pas possible de faire un tour complet, la route ne le faisant que partiellement. De nombreux villages ou fermes ne peuvent être alimentées que par bateaux. Nous ferons donc la traversée du lac vers San Pedro, un autre gros bourg en face. De la nous prévoyons de partir à pieds découvrir d'autres villages, sur les rives du plan d'eau. On verra que ça ne se passe pas comme ça...
Pour le jour suivant, nous prévoyons de randonner seuls dans la montagne qui surplombe Panajachel. Nous devrions avoir de beaux points de vue. La aussi ça ne se passera pas ainsi.
Tout d'abord Maria qui a pris froid avec les averses de pluie à répétition, passe une mauvaise nuit.
Aucune envie de se lever le matin. Fin de matinée ça va un peu mieux. A midi on file à l'embarcadère pour prendre place dans une lancha (Transport de passagers) publique. C'est moins cher. Direction le village en face, San Pedro.
On débarque et la visite du village commence. On tourne à gauche ou a droite au hasard pour nous retrouver dans les quartiers populaires. On salue, les gens nous répondent, sans problème. On arrive à une grande église. On nous demande l'équivalent de 0,50 € par personne pour visiter. Un monsieur nous accompagne au plus haut point de l'édifice d'où nous avons une superbe vue. J'en profite pour lui demander comment rejoindre à pieds les autres villages du bord du lac. Il nous déconseille car trop dangereux. Des brigands attaquent les téméraires. Un de ses amis alors qu'il circulait à moto, s'est fait attaquer.
Les bandits l'ont fait tomber, tabassé et dévalisé. Il était heureux qu'ils ne l'ai pas tué, car, comme déjà dit, il paraît que ça tue facilement, vu que la police ne fait rien. Son conseil, toujours se déplacer quand il y a du monde et du trafic. Jamais isolés.
Les décisions sont prises instantanément : On ne sort pas du village maintenant et pour demain, pas de randonnée seuls en montagne.
On termine donc plus tôt que souhaité et retour à Panajachel en lancha.
Le lendemain, privés de randonnée, alors que Maria va nettement mieux, nous partons découvrir les quartiers de Panajachel.
Son petit port est magnifique. Ce n'est ni St Tropez, ni Cap d'agde, c'est peut être même plus beau et plus typique.
Tout ça ne prend pas une journée et on fini par s'ennuyer.
La journée se termine. Demain, direction Antigua... En bus public, bien sur.
En soirée nous recevons un SMS de Juan Carlos, notre ami de Guatemala Ciudad, qui nous dit d'être prudents demain à Antigua, car les médias parlent d'agressions dans des distributeurs à billets ! Bon, voila autre chose !
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