TIKAL, au pays des Mayas Retour

Dimanche 25 aout 2013

Depuis que nous sommes sur ce continent nous avons pas mal appris sur les Mayas, cette civilisation qui a occupé ce qui est aujourd'hui le sud du Mexique, le Guatemala, le Salvador et le Honduras.
Contrairement à ce que des pseudo spécialistes ont voulu faire croire, pour des raisons commerciales et financières, les Mayas ne faisaient pas de prédictions, mais des estimations, des statistiques en rapport avec leurs croyances religieuses.
Il n'ont, par exemple,jamais prédit leur propre extinction.
Il croyaient que selon des cycles, l'homme subissait des modifications d'apparence, de forme, d'aspect. Il en était de même pour la terre.
Leur connaissances du cosmos et des astres leur avait fait éstimer que la fin du cycle ou ils vivaient aller prendre fin en 2012.
A cette date allait débuter le cycle suivant...

Nous voici donc au Nord du Guatemala, dans le département du Peten. A TIKAL.
C'est ici, dans cette zone non sismique et à l'abri des ouragans, en pleine forêt tropicale, région où l'eau, la nourriture et la pierre étaient abondantes que les Mayas ont bâti une immense cité dont la population, à son apogée entre les années 200 et 900 après J.C et dans un rayon de 25 km, atteignait 450000 personnes.
L'endroit n'a été découvert que dans les années 1800 et depuis n'ont été mis à jour qu'une infime partie de ce qu'était cette cité.
Le reste est encore sous terre, recouvert par la végétation. Sachant que les mises à jour se font à la main, il faudra des décennies et énormément d'argent pour tout mettre à jour.
Nous voici sur la place principale entourés de nombreuses pyramides.
Certaines étaient des sépultures, d'autres des observatoires astronomiques et d'autres, des temples d'où le roi, par l'intermédiaire du sacerdote communiquait avec les dieux, recevait leurs volontés et les transmettait au peuple. Le tout accompagnés de sacrifices humains.
Le roi, la noblesse et les sacerdotes vivaient dans de luxueux complexes résidentiels, tandis que le petit peuple n'avait droit qu'aux abords et devait travailler dur pour survivre. En fait, rien n'a changé depuis.
Nous visitons pendant de longues heures. Nous ne sommes que trois, accompagnés d'un guide. C'est passionnant, on s'imagine vivant à cette époque.
Lorsque c'est autorisé, nous escaladons plusieurs édifices.
Nous montons sur la pyramide la plus haute jamais construite 70 mètres et qui nous offre avec, enfin, un brin de soleil, un superbe panorama sur la forêt.
Nous terminons la visite par les batiments résidentiels.
Comme l'ont fait les Mayas, à la fin du X ème siecle, après, sans doutes avoir épuisé les sols et probablement des lutes de pouvoirs, nous quittons les lieux.

Retour sur l'île de Flores ou nous allons attendre la soirée car un voyage de nuit en bus nous amènera à GUATEMALA-VILLE, la capitale du Pays où nous attend Juan Carlos, qui nous a invité à résider chez lui. Nous rencontrerons aussi Maria Antonia, qui nous a aussi invités, mais nous ne pouvons pas nous decouper. Il est convenu que nous nous rencontrerons. D'autres personnes souhaitent nous connaître et nous proposent de boire un café ensemble. Cela risque de faire pas mal de cafés.
Notre voyage se poursuit...

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